Tout ce que les majors ne veulent pas que tu saches

Dans les années 90, c’était du concret : tu pressais 1000 CDs ou vinyles, tu connaissais ton prix de revient, ton prix de vente, ta marge. Tu pouvais faire ton calcul sur papier, savoir exactement ce qui rentrait et ce qui sortait. Même si c’était dur et artisanal, au moins c’était clair.

Aujourd’hui, avec le streaming et la distribution numérique, tout est devenu une boîte noire : Les plateformes annoncent des revenus au millième de centime près (un stream ne rapporte parfois même pas 0,004 €). Les majors et agrégateurs prennent leur part avant que l’artiste ne voie la couleur de l’argent. Les contrats sont bourrés de petites lignes incompréhensibles, ce qui rend le partage totalement opaque.

Résultat : ce sont les plateformes et les intermédiaires qui s’enrichissent, pas les artistes. On fait croire que « le numérique a démocratisé la musique », mais en vrai il a surtout démocratisé… l’arnaque. Aujourd’hui, beaucoup de musiciens ne savent même plus qui gagne quoi, combien, ni comment. C’est le grand carnaval. À l’époque, le risque était grand mais maîtrisé : tu sortais 1000 disques, tu pouvais les vendre en main propre, chez les disquaires, aux concerts. Maintenant, ton morceau peut faire un million de streams… et tu reçois à peine de quoi payer une facture EDF.

Le streaming est devenu le nouvel esclavage musical : tu bosses, tu produis, tu alimentes la machine, et au final tu ne touches presque rien.

Bursty De Brazza vient t'expliquer les regles pour survivre dans le business rap.

VENTE UNIQUEMENT EN PRECOMMANDE. LIVRAISON FIN OCTOBRE 2025.